jeudi 29 septembre 2016

Petite interruption ...

Depuis quelques jours, vous avez pu constater qu'il n'y avait plus d'articles publiés sur notre blog.

Plusieurs personnes nous en ont fait la remarque, ce qui n'a pas manqué de nous réjouir et de constater que beaucoup de lecteurs attendent impatiemment nos publications ...

Plusieurs explications à cela : difficulté ou absence d'accès internet, manque de ... temps et puis, vous devez savoir que nous sommes aussi en vacances 😄 ! Mais des projets d'articles existent et ce ne sont pas les idées et photos qui manquent pour alimenter notre blog.

En ce moment, nous sommes aux Marquises -  Nuku Hiva jusqu'à vendredi et Hiva Oa jusqu'à dimanche.

Promis, la semaine prochaine, nous reprendrons le rythme dans nos publications.

Voici un petit aperçu de l'endroit où nous sommes


lundi 26 septembre 2016

Tahaa, visite d'une ferme perlière

Il y a deux éléments incontournables sur Tahaa, d'une part la vanille et d'autre part la culture perlière.

En ce qui concerne cette dernière, nous y avons choisi d'y consacrer une petite matinée au cours de laquelle nous avons appris des miliers de choses.

Une ferme perlière est identifiable depuis la route côtière par son aspect particulier : une ou plusieurs constructions sur pilotis, généralement en bois,  plantée sur le lagon et un ponton de bois qui y conduit.


Nous sommes impressionnés tant par les explications précises fournies par la polynésienne qui nous accueille que par la personne qui intervient devant nous dans le cadre de la mise en culture.

Les gestes sont précis, calculés  et relèvent d'une veritable opération chirurgicale. Il s'agit ni plus ni moins d'implanter dans les organes de l'huître,  le nucléus issu d'une huître du Mississipi.

Des instruments et des gestes chirurgicaux


Ce nucléus est une petite perle blanche. En Polynésie ce nucléus est trempé dans une solution de bétadine qui lui donne alors une couleur jaune. Cette pratique a pour objectif d'aseptiser les "éléments étrangers" qui sont introduits dans l'huître et de faciliter la cicatrisation.

Le nucléus après passage dans une solution de bétadine
En même temps, il est inséré un greffon. Ce greffon fait partie d'une membrane prélevée sur une huître et découpée en de nombreux morceaux (environ une trentaine). Ainsi, les greffons issus de la même membrane donneront tous des perles de couleur identique.

Les huîtres greffées se referment d'elles mêmes et sont immédiatement placées dans des filets à huîtres  (identiques à ceux utilisés par nos ostréiculteurs) puis immergés dans le lagon à proximité de la barrière de corail pendant 18 mois.

La visite se termine toujours par une boutique. S'il est déjà difficile de ne pas céder aux demandes insistantes d'une femme, imaginez alors lorsqu'elles sont deux ! 😄😄😄.




jeudi 22 septembre 2016

Tahaa, l'île vanille

Nous sommes bien arrivés et installés pour trois journées à Tahaa.

La particularité de cette île est d'être dans le même lagon que Raiatea.

Tahaa est une île sauvage et préservée. Ses 5 300 habitants occupent uniquement la petite bande littorale répartis sur 8 villages côtiers. La partie montagne, de loin la plus importante en superficie, est sauvage et inaccessible. Elle demeure vierge et l'homme n'y a pas marqué son empreinte. Les iliens entendent bien préserver cette richesse.

Il existe une courte route traversière pour franchir le col de Vaitoetoe d'où la vue sur les baies est impressionnante.

La baie de Haamene est la plus profonde de toute la Polynésie française. Nous l'avons remontée lors de notre arrivée en bateau.

Il n'y a que quelques pensions de famille sur Tahaa ce qui explique un nombre de touristes on ne peut plus réduit.

Tahaa  est considérée comme l'île soeur de Raiatea.

Document : e-sushi.fr
Notre hébergement - un fare sur pilotis avec deux chambres et une cuisine d'été sur la grande terrasse couverte. Notre fare ("Le Passage") est situé sur la commune de Faaaha (au nord est sur la carte).


Nous ne nous plaignons pas de la vue ...


Mercredi après midi, nous nous engageons à faire le tour de l'île (67 km) marqué par nombreux arrêts : découverte de nombreux points de vue, prises de photos, pause biberon ... mais également visite de plusieurs centres d'intérêt.

C'est pas la Nationale 7 de Charles Trenet, mais qu'est ce que l'on est bien à 5 dans la 107 climatisée 😁

Nous nous arrêtons au domaine de Pari Pari dans la baie de Tapuamu où nous visitons la distillerie huilerie vanille.

Fabrication d'huile de coco, de produits naturels aux vertus thérapeutiques, préparation de tous les ingrédients nécessaires à la confection du rhum à partir de la canne à sucre  (la distillerie pour le rhum se situe à Moorea mais la dégustation a lieu ici 😋)


Nous reprenons notre chemin et nous nous arrêtons à la Maison de la Vanille.

Comme pour la distillerie, l'accueil est chaleureux.

Pas de billetterie, pas d'horaire de visites guidées  ... les propriétaires sont heureux de partager leur passion, leur savoir faire et tout simplement, de nous recevoir.

A chacune des visites, nous apprécions également les arômes dégagés dans ces lieux que ce soit à la distillerie ou ici à la vanilleraie.

Une étape de séchage de la vanille

Calibrage des gousses de vanille
Répartition des gousses après calibrage

La vanilleraie que nous avons visitée, travaille uniquement pour l'exportation. En ce qui concerne la France, cette vanille n'est pas destinée aux circuits traditionnels de distribution et grandes surfaces mais uniquement aux épiceries fines (exemple : Fauchon) et aux grands chefs cuisiniers. Quel fierté éprouve notre interlocuteur lorsqu'il affirme que sa vanille est utilisée, entre autres restaurants, dans les cuisines du restaurant de la Tour Eiffel !

Il n'y a aucune mécanisation dans le processus de production. Les interventions multiples sont toutes manuelles.

Nous n'avons pas pu quitter les lieux sans emporter quelques gousses de cette vanille. Nous n'attendrons pas notre retour en métropole pour les savourer, Marie nous a promis de préparer une bonne pâtisserie vanillée à notre retour à Tahiti !

Sur la route du retour, nous ne nous lassons pas du spectacle offert par la nature polynésienne ...


En arrière plan, vous pouvez distinguer Bora Bora

mardi 20 septembre 2016

Nana Raiatea

Ce matin, avant de quitter Raiatea pour Tahaa, Marie et Rémi souhaitent nous faire decouvrir une belle randonnée qui conduit vers les hauteurs de Uturoa. Destination : le mont Tapioi.

Si la "promenade" semble aisée pour nos deux sportifs habitués aux dénivelés, c'est un peu plus difficile pour Papy et Mamie en raison de la chaleur et du soleil aux rayons ardents, mais les anciens sont tenaces et persévérants ... ils y arrivent.

Le spectacle valait bien l'effort et la récompense promise par les enfants était au rendez vous.




1 h 30 de montée, 1 h de descente, 1 biberon pour Hinatea qui n'a pas démérité puis une pause déjeuner en terrasse sur le port Uturoa pour les grands, face à un bateau de croisière qui fait escale pour la journée avec à son bord beaucoup d'américains.


Au menu : pizza savoyarde 😄 pour changer un peu du riz, des pâtes et des haricots verts. Plat typiquement continental mais accompagné d'une bière blonde polynésienne Hinano. Bien fraîche et après la randonnée, elle est très appréciée 😊 car méritée.


Après quelques courses à la supérette du port, embarquement pour Tahaa.


lundi 19 septembre 2016

Raiatea, l'île sacrée

Raiatea se situe à 193 km de Tahiti. Sa superficie est de 238 km2. Le plus haut sommet culmine à 1017 mètres : le mont Tefateaiti. Son nom se traduit par "ciel à la douce lumière ".

Nous résidons à Uturoa qui est le centre administratif des îles-sous-le-Vent et le second pôle économique de Polynésie.

Raiatea compte 12 800 habitants répartis sur 3 communes.

Appelée l'île sacrée, elle est le berceau du peuple et de la culture polynésienne. C'est ici qu'auraient débarqué les premières pirogues des anciens Mao'hi. Son ancien nom - havai'I Nui - signifie "grande eau jaillissante".

Raiatea reste en dehors des circuits touristiques traditionnels car elle ne correspond pas aux "standards" des îles paradisiaques en raison du manque de plages. C'est une île verte, destinée aux amoureux de la nature. Alors, si elle se situe en dehors des circuits touristiques, c'est ce que nos enfants et nous mêmes recherchons avant tout en allant hors des sentiers battus.😉

Document : raiatea-vacances.com
Pour vous situer, nous résidons à la Villa Tonoï en haut à droite sur la carte de l'île.

Nous sommes partis pour la journée afin de faire le tour de l'île (100 km environ). La route principale fait un tour complet sur le littoral et il existe une route traversière sur le sud de Raiatea.

En prenant cette route traversière que nous avons parcouru dans les deux sens, nous avons traversé des plantations d'ananas, d'avocats,  de pamplemoussiers et de belles forêts de bambous. Les sommets sont majestueux et impressionnants. Les espaces préservés ne laissent apparaître aucune construction. Quelques échappées nous offrent de magnifiques vues sur le lagon et l'océan Pacifique.

Au cours de notre périple, nous avons pu apercevoir des fermes perlières, des marae, des séchoirs de coprah, des cultures de vanille ... Nous avons également contourné quelques magnifiques baies profondes, longé le lagon aux eaux turquoises et admiré dans la montagne de nombreuses et impressionnantes cascades bien alimentées par les recentes pluies tropicales nocturnes.

Culture de la vanille
Séchoir à coprah


Une dernière vue ce matin de Raiatea depuis la terrasse de notre fare avant une randonnée et notre départ dans l'après midi pour Tahaa en bateau.


Maeva à Raiatea !

Bienvenue à Raiatea !

Nous sommes bien arrivés à Raiatea à l'issue d'un vol très court de 15 minutes, le temps néanmoins de survoler Bora Bora et Tahaa où nous séjournerons à partir de lundi après midi pour 3 journées.  Tahaa ne disposant pas d'aéroport, nous nous y rendrons en bateau.

L'accueil à Raiatea est aussi chaleureux que dans les autres îles. A l'aéroport Brigitte et Patrick montent dans la voiture de nos hôtes pendant que Marie, Rémi et Hinatea prennent la voiture que nous avons louée pour ces 3 prochaines journées.

Laura - née en Polynésie - et Kevin - né en Lorraine et établi ici depuis 17 ans - nous conduisent dans les 2 fare situé à côté de leur résidence sur les hauteurs de Uturoa, la ville principale de l'île.

Nos logements sont très confortables et bien équipés. Par ailleurs, la vue est exceptionnelle.






Dès le lendemain matin, nous assistons à notre premier lever de soleil ... à 6 h.


Puis dans la nuit, de gros coups de vent et des averses de pluies tropicales soutenues. Nous sommes rassurés car plusieurs margouillats nous tiennent compagnie dans la chambre. Vous vous souvenez de ces petites bêtes on en a déjà parlé  ...


samedi 17 septembre 2016

Nana Maupiti

Nous vous avions déjà dit que les polynésiens étaient incomparables en terme d'accueil.

Les "nana" (au revoir) sont émouvants et certains moments resteront gravés dans nos mémoires.

De très jolies couronnes de tête composées de fleurs exotiques fraîches !

Nana Maupiti !



vendredi 16 septembre 2016

Maupiti, informations et impressions

Avant notre départ pour Raiatea cet après midi (décollage de l'avion prévu à 14 heures), nous souhaitons apporter quelques données complémentaires sur Maupiti.

Après nous être imprégné pendant ces 3 journées de notre nouvel environnement et de la vie d'ici, il convenait d'attendre la fin de ce petit séjour pour vous livrer nos impressions.

Marie et Rémi nous avaient prévenu que nous allions découvrir un univers merveilleux et paradisiaque différent de Tahiti et c'est bien vrai !

Tout d'abord, Maupiti porte bien son surnom : l'île nature ou l'île préservée. Située à 315 km de Tahiti et 50 km de Bora Bora. Son point culminant est le mont Teurafaatui à 385 mètres. Au regard du niveau de l'océan Pacifique où nous nous trouvons, c'est énorme et impressionnant. Marie et Rémi sont allés hier après midi jusqu'au sommet. Nous publierons ultérieurement quelques photos prises depuis là haut. Le spectacle valait bien l'effort !

Pas de pollution immobilière, routière ou sonore, aucune industrie. Un calme absolu, un site grandiose et des couleurs contrastées. Les habitants souhaitent préserver leur quiétude et ne voudraient pour rien au monde quitter cet endroit. Ils sont heureux de rencontrer quelques touristes comme nous mais ne veulent aucunement développer les capacités hôtelières et devenir une usine à tourisme. L'île est absente des circuits proposés par les Tours opérateurs classiques.

Il n'y sur l'île que 17 "pensions" de famille et aucun hôtel. C'est dire que le nombre de touristes reste très limité. Pour notre part, les enfants ont fait un excellent choix en réservant un fare indépendant de 75 m2 sur le bord du lagon rien que pour nous.

Un bateau passe tous les 15 jours pour le ravitaillement. Nous avons remarqué à notre arrivée que quelques produits frais ou équipements (téléviseur) étaient acheminés au cours de notre vol mais la quantité reste très limitée certainement en raison du coût du transport.

L'accès internet existe (la preuve !). Notre loueur nous l'offre gratuitement via le wifi dont l'accès n'est même pas sécurisé (quand on vous dit qu'il n'y a pratiquement personne ici !! 😉) loin des préoccupations relatives aux risques de piratage.

Au cours du tour de l'île, tous les polynésiens (nes) rencontré(e)s vous adressent un beau et large sourire, un bonjour franc (enfin "ia orana") et c'est toujours bien volontiers qu'ils engagent la conversation avec vous.

Maupiti s'appelait auparavant Vaite puis est devenue Maurua pour enfin devenir Maupiti qui signifie les "2 montagnes. Elle présente une superficie de 11 km2 et seulement 1250 polynésiens y vivent. Maupiti c'est : une île principale, 5 motu (îlots) et un magnifique lagon.

Document : e-sushi.fr

Les plages de sable blanc sont en fait composées de fins débris de corail.

Il existe de nombreux marae familiaux où les défunts sont enterrés sur le terrain appartenant à la famille.

La piste de l'aéroport par lequel nous sommes arrivés et d'où nous partirons cet après midi, mesure 900 mètres de long pour 20 mètres de large. Comme nous l'avons déjà dit, pas de tour de contrôle, seulement un camion de sapeur pompier stationné à proximité.

Et comment ne pas être conquis par la première "image" vue à notre arrivée dès la descente de notre avion


Il y a tant à dire, de nombreuses anecdotes à raconter, de tableaux à décrire, de moments vécus au cours de ces trois (trop courtes) journées que nous souhaiterions partager ... ici, beaucoup de choses sont surprenantes parce qu'elles ne font pas partie de notre mode de vie, de notre culture, de notre façon de voir ou d'apprécier les choses ou les moments.

Nous retiendrons de notre séjour une sacrée leçon de philosophie.

Maintenant, nous sommes persuadés que la suite de notre périple nous étonnera encore beaucoup.


Maupiti, notre vie pendant 3 belles journées

Après un chaleureux accueil des proprietaires, nous prenons possession de notre fare (maison) pour trois journées. Nous sommes enchantés par ce logement et son environnement de rêve.

Les équipements mis à notre disposition sont multiples : vélos, canoë kayak, pirogues polynésiennes, masques, tubas, palmes, fusil pour la pêche sous marine, cannes à pêche, jeux divers tels que pétanque, tennis de table ...



Mercredi matin, nous avons pris chacun un vélo  (Hinatea était portée par son papa dans un porte bébé ventral)  pour faire le tour de l'île qui fait 9 km de circonférence. Tout est plat mis à part le départ de la promenade qui commence par un beau raidillon que nous avons attaqué ... à pied ! Nos vélos sont très bien avec de larges pneus mais sans dérailleur, sans frein ... et pour freiner il n'y a que la solution du rétropédalage ! Ça rappelle à Patrick le premier vélo de son enfance.

Ici, très peu de touristes, pas d'hôtellerie, pas de supermarché, pas de banque, pas de distributeur de billets, pas de moyen de paiement par carte bancaire, pas de salon de coiffure ... Mais il y une infirmerie, une église, 2 cabines téléphoniques,  2 minuscules écoles devant lesquelles nous sommes passés au moment de la récréation 😉

Pour les courses, il existe quelques petits "commerces" ici ou là mais il nous faut rester à l'extérieur. Nous devons nous présenter devant un semblant de comptoir placé à l'extérieur et demander ce que nous souhaitons acheter. Nous ne voyons pas les marchandises ! Cette situation nous amène à quelques échanges savoureux et bien sympathiques avec le commerçant. Il faut prendre garde également aux horaires d'ouverture et ne pas oublier que nous sommes en Polynésie alors il convient de vivre au rythme des polynésiens. Gare aux surprises si le "magasin" est fermé bien avant l'heure indiquée  ... Enfin, il ne faut pas rêver en pensant pouvoir acheter des fraises, des haricots verts Bonduelle ou des biscuits Petit Prince !

Petite parenthèse, en Polynésie le tutoiement est de rigueur. Au début, Patrick et Brigitte ont éprouvé un peu de difficulté avec cela mais maintenant, ils respectent les us et coutumes. Mais attention, le tutoiement ne veut pas pour autant dire familiarité.

La route du littoral - c'est la seule de l'ile - n'est pas en asphalte mais en béton tropical.


Mercredi après midi , belle et longue sortie en canoë kayak dans le lagon pour Patrick et Rémi. Un beau spectacle entre île et motus au milieu des eaux turquoises où nous pouvons observer le passage des poissons et des impressionnantes raies.


Ce jeudi matin, Rémi reste sur la terrasse du fare et assure la garde de Hinatea pendant que Patrick, Brigitte et Marie partent pour la matinée et traversent à pied le lagon afin de se rendre sur le motu Auira situé face à notre lieu de villégiature.


 La distance de traversée est de 900 mètres. Nous avons de l'eau jusqu'à la taille et des raies nous accompagnent. Au retour, un requin à pointe noire a montré son aileron !

Sur le motu, longue et belle promenade au cours de laquelle nous découvrons de jolis coquillages - petits et gros - et du corail que Brigitte et Marie s'empressent de ramasser en pensant les ramener pour les offrir à Emma.


Sur le chemin du retour, une belle rencontre avec Alexandre, pêcheur polynésien et exploitant de noix de coco pour le coprah.  Avec une grande gentillesse, il nous a offert à chacun une belle noix de coco sur laquelle, avec une machette, il a pratiqué une petite ouverture en nous invitant à boire le jus. C'est avec joie que nous avons dégusté cette boisson toute fraîche non sans en laissant échapper une partie du liquide. Patrick a réussi à  boire l'intégralité du liquide (environ 1 litre). Puis, toujours avec la machette, il a détaché une lamelle de la noix de coco en forme de cuillère et nous a invité à consommer la pulpe de la noix. Un régal ! Encore une très belle rencontre !

Cet après midi, repos pour Papy et Mamie qui gardent Hinatea pendant que Marie et Rémi s'engagent dans une randonnée pédestre en gravissant l'un des sommets de l'île.

jeudi 15 septembre 2016

Maupiti, l'île préservée ou l'île nature

Décollage mardi à 13 h tous les 5 à bord d'un ATR 42 à destination de Maupiti.

1er vol pour Hinatea, vol qui ne l'a aucunement troublé étant donné  elle a dormi durant tout le trajet.


50 minutes de vol pendant lesquelles la vue aérienne est magnifique.  Nous survolons successivement  Moorea, Huahine, Raiatea, Tahaa, Bora Bora puis Maupiti qui nous montre toute sa splendeur avant notre atterrissage. Cette dernière vue nous laisse à penser que nous ne regretterons pas nos trois prochaines journées ...



L'aérodrome est réduit au plus simple. Piste d'atterrissage réduite au strict minimum, absence de tour de contrôle, aucune formalité au débarquement ... alors que nous faisons nos premiers pas sur ce petit bout de terre perdu au milieu de l'océan, quelques personnes attendent pour monter dans l'avion que nous venons de quitter.


La piste d'atterrissage étant situé sur un motu et gagnée en partie sur le lagon, pour rejoindre l'île principale, nous devons maintenant prendre le bateau. Patrick estime   que notre capitaine est beaucoup moins sexy que la Captain Taina qui nous a servi de guide à Moorea !  😉 mais Marie et Brigitte affirment le contraire ...



A notre arrivée dans le petit port de Vaiea, même si nous commençons à nous habituer, nous sommes néanmoins surpris de l'accueil particulier qui nous est réservé. Toujours de très jolis colliers de fleurs exotiques fraîches aux mille senteurs. Celui prévu pour Hinatea est rapidement transformé en couronne de tête pour Marie.



Et maintenant, en voiture à destination de notre résidence.